Le poids sur tes épaules : L’attitude ou Latitude?

Il est facile de penser que nous avons un vision objective de la vie. Prendre pour acquis que ce que nous observons est la réalité de tous.

C’est une illusion! 

Toi, moi ou quiconque n’expérimentera la vie de la même façon. C’est un principe de la nature humaine important à comprendre. 

Nos humeurs et nos émotions influencent la façon dont nous voyons la réalité. Une lentille qui teinte et forme notre interprétation d’un événement. 

Notre perception !

Comprenant que notre perception peut être flouée par notre humeur et nos émotions, on peut concevoir que chacun d’entre nous verra un obstacle d’un oeil différent.

La réaction engendrée par cette perception est donc propre à chacun.

Ça mon ami, c’est ton attitude.

Le célèbre psychologue Carl Jung l’a défini ainsi :

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L’attitude est une disposition de la psyché à agir ou à réagir d’une certaine manière…

Laisse-moi te faire une mise en situation, afin d’illustrer le tout.


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Dans mes derniers textes, je t’invite à voir la barre comme étant un test, un défi, une difficulté de la vie… du stress. Je t’explique une analogie entre le poids qu’il y a sur ta barre et le stress que tu portes sur tes épaules.

Alors voici la même situation vécue par cinq personnes différentes.

// Durant un entraînement, un groupe de personnes se retrouve devant une barre. Quelque chose de plus lourd qu’à l’habitude. 


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Devant ce challenge, une première personne ressent l’excitation de se retrouver devant ce défi. Pour elle, tout se résume au plaisir de soulever la barre. Réussir ou pas, aucune importance. 


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Il y a une autre personne qui voit cette barre avec autant d’excitation, mais là, l’excitation n’est pas dans le plaisir simple de lever la barre, mais dans le défi mental que représente ce challenge. Cette personne trouve satisfaction à se mettre au défi et trouver la solution pour y parvenir. Le résultat a une importance.


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Une autre personne, plus prudente, se retrouvera devant la barre et décidera qu’il est mieux  de trouver la meilleure façon sécuritaire d’affronter ce challenge. Trouver un moyen d’alléger les circonstances afin de passer à travers cette entraînement. 


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Vient ensuite la personne qui se retrouve devant la difficulté. Elle n’éprouve aucun plaisir à affronter cette barre, toutefois, elle est consciente des bénéfices qu’elle retire de la soulever. Ce fameux : “Ça ne me tentait pas, mais je suis content de l’avoir fait.”

Il y aura, finalement, cette personne qui se retrouvera devant le défi et ne continuera pas l’entraînement. Elle rationalisera ses peurs et leur donnera raison en trouvant une explication conséquente pourquoi elle ne peut pas affronter ce défi. Ses peurs sont-elles fondés ou une excuse pour passer à autre chose? Cela lui appartient à elle seule. //

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Notre esprit et notre corps ne font qu’un et nos pensés affectent notre réponse physique.
— Robert Greene

Notre attitude influence notre perception, qui elle est notre lentille qui s’ouvre sur le monde et sur ce que l’on expérimente. Une attitude négative rendrait plus étroite notre vision.

Alors qu’à l’inverse, une attitude positive l’agrandirait vers une plus grande latitude d’options. 

Nous oscillons tous entre les deux possibilités, mais la réalité veut que nous ayons un penchant plus vers le négatif ou le positif.

Il n’en tient qu’à nous de réagir.

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Le problème n’est pas le problème. Le problème est votre attitude vis-à-vis le problème.
— Jack Sparrow

Dans mon prochain Blog, j’explore l’origine d’une attitude. Où prend-t-elle racine et comment pouvons-nous l’améliorer ?