Bouger mieux, vivre mieux?



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En faisant le décompte, nous sommes actifs dans les gyms depuis près de 15 ans ! Avec les années nous avons vécu pleins d’expériences !

À nos débuts, notre principal objectif était de nous améliorer, de performer davantage dans nos sports de prédilections. Au fil du temps, c’est aussi devenu un échappatoire mais, par-dessus tout : une manière de vivre.

La kinésiologie, comme science, s’intéresse aux mouvements dans le but de prévenir les blessures, traiter au besoin, et contribuer à optimiser la performance. Cela peut sembler simple à première vue, mais lorsque nous avons fait le choix de devenir kinésiologue, cette question nous trottait souvent en tête : « La qualité des mouvements au gym, est-ce que ça compte vraiment ? »

Il y a quelques mois, Michael a eu la chance de suivre une série de formations avec l’équipe du Dr. Stuart McGill, professeur émérite de l’Université de Waterloo. Il est une sommité dans l’évaluation et le traitement des douleurs lombaires. Aujourd’hui retraité, mais toujours actif dans le domaine, McGill a étudié le dos pendant plus de 35 ans! https://www.backfitpro.com/about-us/

En 2015, McGill et son équipe de recherche ont publié une étude fondamentale à nos yeux : Ils ont mesuré l’impact de l’entraînement en gym sur les tâches physiques réalisées en dehors du gym

52 pompiers, séparés en trois groupes, ont participé à cette étude. Le groupe 1 recevait un coaching de mouvements à l’entraînement (MOV). Le groupe 2 devait réaliser un programme d’entraînement classique sans coaching (FIT). Enfin, le troisième groupe (groupe contrôle) ne faisait quant à lui aucun entraînement (CON). 

La méthode consistait en une évaluation de la condition physique et un test en laboratoire avant, et après 12 semaines d’entraînement. Les chercheurs ont pu évaluer et quantifier les mouvements de la colonne vertébrale et des genoux, lors de 5 exercices fonctionnels demandant un travail général du corps. Ces exercices n’étaient d’ailleurs pas inclus dans les programmes d’exercices, ils servaient à évaluer la possibilité de transfert.

Les résultats suggèrent que les sujets du groupe 1 ayant eu un coaching (MOV) ont non seulement amélioré de manière importante la qualité de leurs mouvements (43%), mais ils ont réduit significativement les risques de blessures suite à l’entraînement (19%).

Pour conclure, les emplois qui demandent de bons efforts physiques (ex. : pompiers, soldats, policiers, etc.) ont avantage à adhérer à des programmes d’exercices conçus selon une approche basée sur les patrons de mouvements fonctionnels pour vivre mieux, avec moins de blessures, à l’extérieur du gym !

Ainsi, bouger mieux au gym permet de vivre mieux ! Nous en sommes convaincus !

L’équipe du CFSB!