La respiration est souvent un aspect dans la vie qui est tenu pour acquis. Pourtant, elle est très haute placée en termes d’importance pour la survie. Respirer fait partie de notre quotidien de façon autonome et subconscient. Ce qui est important à comprendre ce n’est pas le simple fait de respirer, mais COMMENT nous respirons dans la vie de tous les jours. Ceci va avoir un grand impact sur l’efficacité de notre fonctionnement.
Alors, comment devrait-on respirer ?
Principalement par le nez.
Malheureusement, de plus en plus de problèmes actuels sont reliés au « Syndrome de la respiration par la bouche ». La respiration par la bouche nous maintient dans un état de survie continuel. Cela peut débuter à un très jeune âge et se développer au fils des années. Pour ce faire, plusieurs causes sont possibles.
La personne que vous êtes aujourd’hui dépend d’un principe très important de la nature. Vous êtes le reflet de plusieurs adaptations causées par différents stress, bons ou mauvais. Si le stress est de type « mauvais » ou trop élevé, plusieurs adaptations « compensatoires » peuvent se développer et créer un cercle vicieux. On peut parler de problème comme un manque de mobilité, un manque d’énergie ou même un niveau d’anxiété chronique.
Comment reconnaître les causes d’une mauvaise adaptation et pour ensuite établir un plan d’action ? La respiration peut être divisée en 3 catégories tous interreliées.
Mécanique : Celui-ci comprend le fonctionnement des muscles respiratoires et les articulations jouant un rôle sur le volume respiratoire.
Physiologique : Ce volet explique notre relation entre l’oxygène et le dioxide de carbonne (CO2). Pour faire court, c’est notre capacité initiale à diffuser de l’oxygène à travers les cellules du corps grâce au niveau de CO2 dans le sang (muscles et organes).
Psychique : Finalement, celui-ci est défini, contrairement aux deux autres, par notre relation avec notre environnement extérieur. On parle ici de facteurs émotionnels, cognitifs, comportementaux et psychologiques.
Même si les trois catégories ont toutes un impact l’une sur l’autre, il faut savoir reconnaître, avant tout, dans quelle catégorie se situe notre problème. C’est notre point de départ pour ensuite adresser ce problème. Le plan d’action, quant à lui, sera de reverser la chaîne négative stress-adaptation en une nouvelle chaîne positive.
Qu’est-ce que cela veut dire ?
Créer un bon type de stress avec une dose idéale pour ensuite créer une nouvelle adaptation favorable.
Exemple de chaîne négative : Anxiété – hyperventilation – mauvaise diffusion d’O2 — hypertension.
Exemple chaîne positive : Tolérance au CO2 (respirer plus lentement, doucement et profondément) — hypoventilation – bonne diffusion d’O2. Maintenant que nous connaissons les 3 composantes de la respiration, nous devons nous adresser à la sphère problématique.
Ça passe par l’évaluation spécifique de l’atteinte.
ÉTAPE 1
Voici donc un test permettant d’évaluer l’amplitude de mouvement du diaphragme (muscle respiratoire principale), la tolérance au C02 (message au cerveau de respirer) et le niveau de stress/anxiété dont une personne peut comporter :
Expiration prolongée maximale : En respirant seulement par le nez, prenez une grande inspiration et expirez le plus longtemps possible. Terminer le temps lorsqu’il n’y a plus d’air.
Résultats :
>80 secondes –> Élite
60-80 secondes –> Avancé
40-60 secondes –> Intermédiaire
20-40 seconds –> Normal
<20 seconds –> Faible
ÉTAPE 2
Établir un plan d’action, selon le résultat.
Afin d’améliorer celui-ci, je vous propose un exercice de cadence respiratoire à pratiquer à la maison. Vous pouvez ajuster les secondes en fonction de votre niveau.
Inspiration = 4sec
Retenir = 4sec
Expiration = 6sec
Retenir = 2sec
Pour une durée de 3-5 min
Pour conclure, j’aimerais finir avec un petit test d’observation pour pousser votre réflexion.
Quel athlète semble le plus en contrôle ? 😉