Depuis mi-mai, j’ai (Marc-André) la chance de travailler avec Stéphanie ! Une superbe athlète en haltérophilie à Rouyn-Noranda.
Attends ! Tu n’es pas à St-Basile -Le-Grand !?
Oui, et c’est ça la beauté de la chose, nous avons une collaboration à distance.
Elle s’est embarquée dans l’entraînement en ligne avec nous dans l’optique de travailler son cardio et sa force durant l’off season d’haltérophilie.
Depuis, j’ai développé une belle relation avec elle, une complicité dans l’atteinte de ses objectifs. Sans jamais perdre son amour pour son sport, j’ai adapté ses entraînements en fonction de ses buts qu’elle se fixait.
J’ai découvert une personne passionnée et déterminée à toujours vouloir s’améliorer. Son énergie la rend une partie de plaisir à entraîner. Je suis très reconnaissant de l’avoir rencontré, car elle me permet de me perfectionner autant en tant qu’entraîneur.
Nous avons eu la chance, en août dernier, de nous rencontrer lorsqu’elle et son copain sont venu faire un tour au centre. J’ai pu voir en vrai l’athlète qu’elle est. J’ai pu voir ses yeux briller lorsqu’elle s’approche d’une barre, j’ai pu voir sa détermination brûler en elle lorsqu’elle devait s’élever au-dessus d’elle-même.
Aujourd’hui, je vous présente Stéphanie, une athlète en or.
Elle m’a écrit l’autre jour pour me témoigner son amour du sport et son « POURQUOI » elle aime tellement pratiquer l’haltérophilie.
Je crois que son message mérite d’être entendu. Il saura en toucher plus d’un(e).
Alors, je la laisse s’exprimer
« Ce que je veux en fait, c’est atteindre mon plein potentiel dans ce sport. Ce sport me permet d’évoluer dans plusieurs aspects de ma vie (autant psychologiquement que physiquement), il me donne confiance en moi et me rend meilleure.
Je fais de la compétition parce qu’à chaque fois j’apprends quelque chose de nouveau sur moi. Je suis très compétitive, mais envers moi-même. Je n’ai pas besoin de gagner parce qu’au final j’en ressors toujours gagnante, d’une façon ou d’une autre.
Je suis satisfaite après une compétition si j’ai l’impression d’avoir donné le meilleur de moi-même.
J’ai choisi un sport difficile, un sport de performance. Je sais que c’est un drôle de projet pour une mère de famille, mais c’est mon projet. Je suis réaliste. Je ne vise pas la médaille ni les championnats du monde. Je veux seulement avancer et continuer tant et aussi longtemps que je vais aimer ça et que j’y trouverai du plaisir et de la satisfaction.
Je sais qu’un jour je vais arriver au bout de ce que mon corps et ma génétique peuvent me donner et je ne me fais pas d’illusions là-dessus. Je le vois très bien avec les autres athlètes que je côtoie. À un moment donné, tu stagnes, tu descends même. Parce que tu vieillis…
Toi tu m’aides à avancer de la bonne façon et à mettre de l’énergie dans ce qui est important à travailler, pour que je ne perde pas de temps à faire des choses qui ne me seront pas utiles dans l’atteinte de mes objectifs.
Je suis perfectionniste et quand je me lance dans un projet je ne le fais pas à moitié. Et là, j’ai décidé que je voulais devenir forte ! Aussi forte que je puisse le devenir tout simplement ! Tout en m’amusant, voilà ! »