Pendant mes premières années en CrossFit, j’ai eu pas mal de défis avec ma flexibilité. Avant ça, j’étais sportif, coureur, joueur de hockey. J’ai aussi fait beaucoup de musculation, alors, on peut dire que j’étais à peu près aussi flexible qu’un 2×4 ! Ce manque de flexibilité me freinait dans mes performances et augmentait même mes risques de blessures.
Au fil du temps, j’ai persévéré et testé plusieurs méthodes pour améliorer ma flexibilité. Mais si je devais choisir le truc qui m’a vraiment aidé le plus, ce serait sans hésitation la technique que je vais vous partager dans ce blog. Avec un peu de discipline, vous verrez des progrès rapides et durables !
À quelle fréquence doit-on faire des exercices de flexibilité pour en tirer des bénéfices durables ?
Dans le monde du CrossFit, on parle souvent de l’importance de la force, de l’endurance, et de la technique, mais on oublie parfois un élément essentiel : la flexibilité. Une bonne flexibilité peut non seulement améliorer la performance, mais aussi réduire les risques de blessures. Pourtant, une question demeure : à quelle fréquence doit-on pratiquer des exercices de flexibilité pour observer des résultats ? La réponse pourrait vous surprendre : pour progresser réellement, il faut travailler la flexibilité plus souvent que ce que l’on croit.
Pourquoi la fréquence est-elle si importante ?
Lorsque l’on pense aux exercices de flexibilité, beaucoup imaginent qu’il s’agit simplement d’étirer les muscles. Mais en réalité, ces exercices travaillent bien au-delà des muscles : ils ciblent aussi les articulations, les tendons et tout le tissu conjonctif, y compris le fascia, qui joue un rôle crucial dans la souplesse du corps. Pour réellement progresser en flexibilité, il ne suffit pas d’étirer un muscle occasionnellement ; il faut le faire de manière régulière et soutenue.
Par exemple, pour améliorer la flexibilité des chevilles et ainsi favoriser une meilleure profondeur de squat, un engagement quotidien de 5 minutes d’exercice ciblé, chaque jour pendant un mois, aura bien plus d’impact qu’une séance plus longue, mais irrégulière. C’est pourquoi il est crucial d’intégrer ces exercices dans une routine quotidienne, au moins pendant une période déterminée.
L’effet d’un engagement quotidien : pourquoi un rush de 30 jours est plus efficace
En matière de flexibilité, la constance l’emporte sur la durée de chaque séance. Plutôt que de faire des exercices de flexibilité de temps en temps, il est bien plus avantageux de se lancer dans un défi de 30 jours consécutifs. En consacrant seulement 5 minutes par jour à un exercice ciblé, on obtient des progrès bien plus significatifs que si l’on travaille sporadiquement.
Faire des exercices de flexibilité seulement à l’occasion entraîne souvent des améliorations faibles et temporaires. C’est pour cela qu’au centre, j’encourage ceux qui viennent me consulter à adopter un engagement quotidien pour voir des résultats durables. Un programme intensif de 30 jours aide le corps à s’adapter à la nouvelle amplitude de mouvement, ce qui rend ces gains de flexibilité plus solides.
Maintenir sa flexibilité au quotidien grâce à l’activité physique
Une fois que vous avez atteint un certain niveau de flexibilité grâce à un programme de 30 jours, votre activité physique peut jouer un rôle de maintien. Les mouvements que vous effectuez lors de vos entraînements sollicitent et entretiennent cette amplitude nouvellement développée, vous permettant de conserver les bénéfices de votre programme intensif, même si vous ne faites plus d’exercices de flexibilité au quotidien.
L’idée est simple : on n’a pas besoin de faire des exercices de flexibilité tous les jours pour toujours. Avec une approche stratégique – une phase d’intensité suivie d’une phase de maintien à travers les entraînements – vous pouvez atteindre et conserver une flexibilité fonctionnelle qui soutient vos performances sportives sans pour autant vous contraindre à des étirements constants.
Quelques astuces pour vous faciliter la tâche
Pour rendre cette pratique accessible et faisable, aménagez votre environnement de manière à favoriser les exercices de flexibilité. Par exemple, placez un foam roller ou un tapis de sol bien en vue, là où vous avez l’habitude de passer du temps. Vous pouvez également intégrer vos exercices pendant une pause ou même en regardant la télévision. Le but est de rendre la flexibilité aussi simple que possible, pour qu’elle devienne une partie intégrante de votre quotidien sans qu’elle soit perçue comme une tâche supplémentaire.
Conclusion : adopter une fréquence adaptée pour des bénéfices durables
Les exercices de flexibilité, lorsqu’ils sont réalisés avec régularité et intensité, entraînent des effets durables sur votre amplitude de mouvement, votre confort et vos performances sportives. En optant pour un « rush » de 30 jours avec une pratique quotidienne, vous posez les bases d’une meilleure flexibilité que vous pourrez maintenir grâce à l’activité physique régulière. Alors, lancez-vous dans ce défi de 30 jours et observez les bénéfices !
PS : Si tu sais que tu manques de flexibilité et que tu ne sais pas par où commencer, n’hésite pas à venir m’en parler ou à en discuter avec un des coachs du centre ! Dans le passé, j’ai souvent pris une séance d’entraînement privé pour bien évaluer et sélectionner les bons exercices en fonction des problèmes. Ça a souvent été un véritable game-changer. Alors, n’hésite pas à parler à un membre de l’équipe !
Michaël Grondin, kinésiologue