Dans la première partie (ici), je vous présentais l’iceberg du succès.
Dans cette 2e partie, nous allons découvrir la portion la plus profonde, celle qui est le support principal de notre iceberg : le mindset.
As-tu déjà entendu parler du Growth Mindset ? Aussi appelé mindset du débutant ?
Je vais t’expliquer le tout en le comparant à une recette de potage…
D’abord, je tiens à dire que mes potages sont très moyens au goût. Je les mange, je ne suis pas malheureux, car ils m’aident à manger plus de légumes, mais pour être honnête, je ne fais pas beaucoup d’efforts pour les améliorer, car cela me convient comme cela.
Par contre, si tu me demandes d’y goûter, je vais probablement me forcer pour améliorer le goût et suivre une recette.
Et voilà ! Je viens de créer le besoin de m’améliorer, de changer.
On va se le dire, c’est superficiel comme exemple. Ça aurait pu être l’histoire du médecin qui me dit que je dois perdre du poids pour réduire les risques de mourir à 55 ans d’une maladie du cœur ou mon psy qui me dit que je dois bouger pour gérer mon stress, car je vais « péter au frette » (expression québécoise !). J’ai décidé d’y aller avec un exemple plus cocasse.
Ainsi, le changement peut venir d’un besoin personnel (intrinsèque) ou d’un besoin externe (extrinsèque). Dans tous les cas, le changement est propulsé par le désir de modifier le statu quo.
Tel que mentionné dans la partie 1 de l’iceberg du succès, tu sais que la volonté et le savoir ne sont pas suffisants pour vivre du succès. Mon discours interne pourrait venir se mettre en travers de mon succès :
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Je pense que je ne suis pas née pour faire de bons potages
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J’ai peur d’échouer ou de déplaire si j’essaie une recette différente et que ça ne fonctionne pas
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J’essaie de trouver « LA » meilleure recette
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J’évite d’aller chercher de l’aide (ex. : expert en potage), car je veux prouver à tous que je peux le faire tout seul
À l’inverse, ce que le « ’growth mindset » tente de nous enseigner :
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Je pense que faire de bons potages s’apprend et n’est pas inné
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J’essaie tout en sachant que ça ne sera probablement pas parfait surtout au début
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J’expérimente différentes recettes pour trouver celle qui me convient
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Je demande des conseils aux experts que je connais (maman !)
Si j’applique cet ÉTAT D’ESPRIT avec des habitudes de vie différente, ça pourrait donner ceci :
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Il est préférable de ne manger que 2 ou 3 biscuits si vous en avez envie, plutôt que la boîte entière
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Il est préférable de faire un petit tour de 5 à 10 minutes dans le quartier, plutôt que de ne rien faire du tout
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Il est préférable de faire 10 push-ups à la maison, plutôt que de sauter complètement le gym
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Il est préférable d’arrêter après avoir regardé 3 épisodes de télévision d’affilée, plutôt que de regarder la saison entière en une seule fois
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Il est préférable de se coucher 15 minutes plus tôt, même si vous n’avez que 6 heures par nuit
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Il est préférable de prévoir un seul repas sain par semaine, plutôt que de ne pas en avoir du tout
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Il est préférable d’acheter une salade en paquet pour accompagner votre repas à emporter, plutôt que de ne pas manger un seul légume
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Il est préférable de méditer pendant 1 minute (ou 30 secondes, ou de prendre 3 respirations profondes/calmantes), plutôt que pas du tout
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Il vaut mieux sortir pour une randonnée, ou ne soulever des poids qu’une seule fois, plutôt que de ne rien faire du tout ce mois-ci
Je suis convaincu que nous avons tous la capacité d’avoir un growth mindset.
Que ce soit pour faire de meilleurs potages ou encore pour vivre du succès dans un volet important de votre vie, ce mindset supporte une bonne partie de l’iceberg du succès pour éviter qu’il ne coule. De mon point de vue, c’est tout simplement parce qu’il nous pousse à agir avec curiosité, bienveillance et honnêteté.
J’espère que toi aussi tu comprends mieux pourquoi ton mindset est si important maintenant.
Dans la 3e partie, je vais explorer l’environnement !
J’ai hâte de te faire découvrir le tout !
Sportivement,