Le poids sur tes épaules : Le Stress Pt.2

On ne peut pas vaincre ce que l’on ne voit pas. 

«Dahh !» (C’est sans doute ce que tu penses.)

C’est un principe de base.

Le stress ne fait pas exception à la règle. Grâce à mon expérience clinique, je rencontre bon nombre de personnes stressées. Toutefois, lorsque vient le temps d’essayer de trouver l’origine du stress, celle-ci se perd dans la myriade de stresseurs qui nous affectent au quotidien. 

Le stress est partout.

Ça, tu le sais déjà. Pas de Breaking News ici. 

Ce qui se passe, c’est que nous devenons inconscients face à l’origine de notre stress. Parce qu’on tient souvent pour acquise la présence des stresseurs dans notre vie. 


La question est : comment espérons-nous réduire l’emprise du stress, pour de bon, si l’origine de celui-ci nous est inconnue? 

Nous pouvons remercier notre cerveau pour ça !

Lui, il n’en laisse pas passer une. 


Sa tâche première – on l’a vue dans un blogue précédent: Le poids sur tes épaules : Le Stress décortiqué –  est de détecter les menaces dans l’environnement. 

Puis, lorsqu’il en détecte une, il cesse immédiatement de porter son attention sur la tâche que tu exécutes et il la place sur la menace environnante. 

C’est une réaction de survie. 

Ton corps, maintenant proactif comme jamais, émet une réponse de stress.

Du stress, c’est du stress. Il n’y a aucune différence entre les sources de stress et leurs gravités.

Qu’il provienne d’une séance d’entraînement, du trafic (Okay, peut-être pas là) ou de préoccupations financières, le stress se manifeste physiologiquement. 

Il est toutefois, possible de classifier le petit vlimeux en deux catégories. 

Le stress absolu et le stress relatif.

Le stress absolu est une réponse de stress à une menace certaine pour notre survie.

Ex : Tu marches paisiblement et tu entends un coup de feu tout prêt. Résultat: Pas le temps de réfléchir! Le temps que tu réalises ce qui se passe, tu as déjà couru trois coins de rue.


Le cerveau et sa réponse de stress t’ont sauvé les fesses.

Et maintenant, le stress relatif. Celui-ci nécessite l’interprétation, consciente ou non [le cerveau knows it best]  d’une personne vis-à-vis une circonstance pour pouvoir produire une réponse de stress. 

Si on se réfère encore au dernier blogue – Le poids sur tes épaules : Le Stress décortiqué – je t’explique les 4 ingrédients qui composent le stress. 

SPOILER ALERT !

Ces 4 ingrédients forment l’acronyme CINÉ.

C : Contrôle faible ; le sentiment d’être impuissant face à ce qui nous arrive. Contrôle faible sur une situation ou une relation. 

I : Imprévisibilité ; effet de surprise, « Je ne m’attendais pas à ça. »

N : Nouveauté ; il y a une première fois à tout. « C’est la première fois que je fais ça et je n’ai aucune idée comment faire ! »

É : Égo menacé ; Je suis mis à l’épreuve et/ou je me questionne sur mes compétences. L’incertitude de réussir. « Est-ce que je suis à la hauteur? », « De quoi vais-je avoir l’air? », « Est-ce que je vais réussir? ».

*** « Égo : Caractérise notre personnalité par rapport à celle des autres. »

L’égo serait donc la façon dont nous percevons notre personnalité en nous comparant aux autres.

Ceux-ci décrivent les catégories parmi lesquelles nous pouvons étiqueter une situation stressante.

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Ainsi, contrairement au stress absolu, le stress relatif résulte d’un échange, d’une transaction entre l’individu et son environnement. Ici, la notion de transaction prend tout son sens, car, de plus en plus, les recherches démontrent que, selon la manière dont vous interprétez une situation, vous produirez ou non une réponse de stress qui, en devenant chronique, peut avoir des effets néfastes sur votre santé physique et mentale.
— Sonia Lupien, Par amour du stress

Là, lecteur, c’est là que ça devient intéressant, parce qu’il y a un bon stress et un mauvais stress.

L’eustress ça c’est le « bon stress ».

La détresse, son opposé, le « mauvais stress ».

Et ce qui les différencie est assez incroyable.

Ton interprétation.

Effectivement, les recherches démontrent que :

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Si vous avez une interprétation positive d’une situation, quelle qu’elle soit, vous ne produirez jamais suffisamment d’hormones pour qu’elles soient néfastes pour vous à long terme.
— Sonia Lupien, Par amour du stress

Pour faire court, tu as un pouvoir immense entre les deux oreilles, celui d’affecter ta réponse de stress. 

Mind Blown !


Donc, si l’on ne peut pas vaincre ce que l’on ne voit pas, nous devons le rendre conscient. Trouver l’origine de ce qui nous stresse pour prendre action sur lui.

Et c’est mon devoir de t’aider à le faire. 

Changer la façon dont nous décidons d’interpréter le stress et en trouver la source, c’est trouver une piste de solution pour le gérer et prendre action. 

EXERCICE

Je t’invite donc à observer tes pensées, dans un moment de calme. Ta tête cherchera à te communiquer ce qui nécessite ton attention. Prends en note ce qui te vient en tête, nous avons probablement une piste de solutions sur ce qui te préoccupe. 

Ces pensées diminueront lorsque le cerveau constatera que la menace diminue.

Comment, arriveras-tu à diminuer la menace !? 

MARC-ANDRÉ MÉNARD

Massothérapeute Sportif / Orthothérapeute

 


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RÉFÉRENCES : Par Amour du stress, Sonia Lupien